A la fin des années 70, la Z.A.C. de Belbex constitue un nouveau quartier qui sort de terre, faisant le lien entre Aurillac et Belbex. Type d’habitat (locatif, accession à la propriété), vie économique, commerces, infrastructures, c’est une approche globale qui a été conduit par la municipalité. En outre, l’école publique présente sur le « vieux Belbex » avait été fermée en 1971.
L’équipe municipale a pu appréhender globalement la création du quartier et réfléchir préalablement aux aspects nécessaires à un développement harmonieux.
Grâce à la mobilisation de partenaires institutionnels (mairie, éducation nationale…) associations d’éducation populaire (Francas, Cemea, FAL), il a été décidé de construire une école ouverte sur le quartier. Outre l’ouverture architecturale, l’innovation était aussi voulue sur le plan éducatif. Pour réussir cette approche nouvelle, l’éducation nationale avait pourvu l’école de 3 postes d’enseignants supplémentaires qui venaient s’ajouter aux animateurs de la mairie et des associations. La volonté d’éviter les cloisonnements entre temps et acteurs d’une même journée a conduit les équipes enseignantes à intervenir aussi sur les temps périscolaires aux côtés des animateurs et des familles qui s’étaient mobilisés autour de ce projet novateur. Après la création du Centre de loisirs, de l’accompagnement à la scolarité, le « noyau de parents » volontaires a initié d’autres projets (activités culturelles pour adultes, journal de quartier…). Devant ce foisonnement, il est devenu nécessaire de formaliser l’organisation, pour continuer à développer les idées. Le 1er décembre 1981, était créée l’A.L.C.
La forte implication des acteurs politiques, la recherche de mobilisation des habitants et la prise en compte des besoins du territoire sont les trois piliers essentiels au développement des actions de l’A.L.C.